La fenêtre traditionnelle dite » à mouton et gueule-de-loup » dont les performances techniques sont devenues insuffisantes au regard des nouvelles exigences en matière d’ étanchéité et d’ isolation , a laisse la place progressivement à la fenêtre isolante .
La fenêtre isolante est équipée de profilés particuliers dits à recouvrement ( les pièces de bois des cadres ouvrant et dormant se recouvrent partiellement), d’un double vitrage performant, de joints d’ étanchéité et de pièces de bois spécifiques ( fourrures, tapées , pièce d’appui large … ) nécessaires à la pose sur mur isolé.
En fabrication industrielle , les essences européennes ( sapins, épicéa , chêne … ) on été remplacées par des bois tropicaux ( niangon , moabi , tauari … ) en raison de leur prix et de leur durabilité .
Ces dernières années des avancées ont été réalisées dans les traitements des bois ( fongicides , insecticides , hydrofuges …) et dans les modes d’ assemblage des châssis . Les assemblages traditionnels à tenons et mortaises sont peu à peu remplacées par des assemblages mécaniques vissés.
En cas de bris de verre , il faut désassembler les montants et les traverses pour changer le vitrage .
Le bois lamellé-collé ( bois constitué de lamelles en bois de faible épaisseur collées entre elles ) permet la réalisation de fenêtres et de portes-fenêtres de grandes dimensions ( à section égale le bois lamellé-collé est environ 30% plus résistant que le bois massif monolithique).