Plusieurs facteurs externes sont susceptibles de provoquer l’ échauffement du verre augmentant ainsi les risques de casse thermique . Quels sont les facteurs qui augmentent le risque de casse thermique ?
Orientation et inclinaison du vitrage : les vitrages dont l’ orientation est comprise entre -60° et +45° sont considérées comme exposés au soleil. L’ inclinaison du vitrage rentre aussi en ligne de compte : moins le vitrage est incliné par rapport à l’ horizontale, plus il intercepte une grande quantité de rayonnement solaire . Ainsi les risques de casse thermique sont plus importants pour les vitrages situés en toiture ( verrière , véranda , fenêtre de toit …) que pour les vitrages verticaux .
Les ombres portées occasionnées par des éléments de construction ( auvent, dalle de balcon, mur ). Toute ombre portée et prolongée génère un écart de température entre les deux zones du vitrage.
L’ environnement intérieur : les rideaux ou les stores intérieurs ne doivent pas être en contact avec le vitrage . L’air doit passer librement entre le vitrage et le dispositif d’ occultation . Les murs, les abouts de plancher, les éléments de mobilier situés non loin du vitrage participent à son échauffement et accroissent les risques de casse thermique . De même tout corps de chauffe ( radiateur , convecteur …) placé à proximité d’un vitrage constitue un risque potentiel.
Caractéristiques du vitrage et de la menuiserie : plus le coefficient d’ absorption énergétique du vitrage est élevé, plus les risques de casse thermique sont importants. Si les bords du vitrage sont bruts, les micro-défauts de surface inhérents à la découpe du verre peuvent constituer des amorces éventuelles de rupture. En revanche, un rodage ( rectification ) des bords du vitrage permet d’ éliminer ces défauts de surface et donc de réduire les risques de casse thermique . En règle générale, la température des bords du vitrage est différente de celle du reste du vitrage. Cette différence est d’autant plus importante que l’ inertie thermique du cadre support est élevée .
Le risque de casse thermique est, par exemple, plus important pour un vitrage posé dans un châssis en aluminium en contact direct avec le gros oeuvre que pour un vitrage posé dans une châssis en bois sans contact direct avec le gros oeuvre .
Lorsqu’il existe des risques de casse thermique, il est conseillé d’utiliser du verre trempé dont la résistance aux chocs thermiques et supérieure à celle du verre recuit ordinaire. Le verre trempé résiste à des variations de température de l’ordre de 200°C tandis que le verre recuit ne supporte qu’une différence de 40°C environ .
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